The Conclave est une rélisation d’Edward Berger qui aborde les réalités en lien avec l’élection d’un nouveau pape. Sorti en 2024, met en lumière les intrigues et les luttes de pouvoir au sein du Saint-siège. A l’orée de l’élection d’un nouveau pontife à la tête de vatican, il nous plaît de revenir sur cette oeuvre cinématographique dont le caractère prémonitoire risque de s’établir. Lisez notre avis film conclave.

Synopsis (sans spoiler)
Après la mort soudaine du pape d’une crise cardiaque, le Collège des Cardinaux se réunit pour élire son successeur. Sous la direction du cardinal Thomas Lawrence (Ralph Fiennes), quatre candidats principaux émergent : Aldo Bellini (Stanley Tucci), un libéral américain ; Joshua Adeyemi (Lucian Msamati), un conservateur nigérian ; Joseph Tremblay (John Lithgow), un modéré canadien ; et Goffredo Tedesco (Sergio Castellitto), un traditionaliste italien.
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Alors que les votes s’enchaînent dans la chapelle Sixtine, des secrets et des scandales éclatent, menaçant la stabilité de l’Église. Conclave film mêle politique, foi, et dilemmes moraux, tout en reflétant les tensions entre tradition et progrès au sein de l’institution catholique.
Narration et construction scénaristique
le film Conclave excelle dans sa narrationqui, ingénieusement, transforme l’élection papale en un thriller politique haletant. L’histoire, adaptée du roman de Robert Harris (2016), suit les rounds de vote successifs, entrecoupés de révélations choquantes sur les candidats.
Le cardinal Lawrence, chargé de superviser le conclave, prononce un sermon inaugural sur l’incertitude, un thème central du film. La structure, rythmée par les annonces de fumée noire ou blanche, maintient une tension constante, bien que certains détours narratifs, comme les scandales personnels, puissent sembler exagérés.
Le film simplifie parfois les dynamiques réelles des conclaves, où les échanges sont plus spirituels que politiques, selon les témoignages de cardinaux réels. Notre avis film Conclave note une narration maîtrisée, mais qui prend des libertés avec la solennité de la comprehension des élections de pape.
Mise en scène et direction artistique
Edward Berger livre une mise en scène somptueuse, rivée sur l’opulence et l’austérité du Vatican. Les décors, bien que reconstitués aux studios Cinecittà de Rome, recréent fidèlement la chapelle Sixtine et la résidence Domus Sanctae Marthae.
La photographie de Stéphane Fontaine joue sur des contrastes de lumière, avec des scènes sombres symbolisant les secrets de l’Église, et des moments lumineux lors de révélations clés. La bande-son de Volker Bertelmann amplifie l’intensité dramatique, notamment lors des votes. Cependant, le film utilise des clichés visuels, comme des ombres dramatiques, pour souligner une vision parfois cynique de l’Église. Conclave film brille par son esthétique, mais manque de subtilité dans sa représentation des traditions vaticanes.
Personnages et performances d’acteurs dans the vatican
Ralph Fiennes présente une performance magistrale en cardinal Lawrence, incarnant un homme rongé par le doute et la responsabilité. Stanley Tucci, en Bellini, apporte une touche d’ironie et de cœur, tandis que Lucian Msamati (Adeyemi) et Sergio Castellitto (Tedesco) campent des figures idéologiquement opposées avec conviction.
L’arrivée de Vincent Benitez (Carlos Diehz), un cardinal mystérieux nommé in pectore, ajoute une couche d’intrigue. Isabella Rossellini, en Sœur Agnès, brille dans un rôle discret mais pivot. Cependant, certains personnages, comme Tedesco, frôlent la caricature, avec un conservatisme exagéré qui manque de nuance. The Conclave Film repose sur des performances solides, mais les stéréotypes affaiblissent parfois la profondeur des protagonistes.
Thématiques et portée symbolique
Conclave explore des thématiques variées: la tension entre tradition et progrès, le rôle des femmes dans l’Église, et la quête de vérité dans un monde de secrets. Le film oppose les visions libérales (Bellini) et conservatrices (Tedesco), mettant en lumière les divisions réelles au sein de l’Église catholique.
L’introduction d’un cardinal intersexe, Benitez, élu pape sous le nom d’Innocent XIV, symbolise un espoir de renouveau, mais suscite des critiques pour son caractère sensationnaliste. Le film questionne aussi la foi face au doute, un dilemme incarné par Lawrence. Cette analyse film Conclave salue une œuvre qui ose aborder des sujets sensibles, mais qui peut sembler trop provocatrice dans sa conclusion.
Impact et réception critique
Conclave a rencontré un succès critique et commercial, avec un score de 93 % sur Rotten Tomatoes et 8 nominations aux Oscars 2025, dont Meilleur Film. Le public, notamment les plus de 55 ans (44 % des spectateurs), a plébiscité ce thriller, qui a rapporté 6,6 millions de dollars lors de son premier week-end aux États-Unis.
Les critiques, comme Mark Kermode, ont loué son respect des rituels vaticans et la performance de Fiennes. Par contre, d’autres comme Bishop Robert Barron, ont dénoncé une vision « woke » exagérée de l’Église. Comparé à The Two Popes (2019), Conclave est plus dramatique, mais moins nuancé. Ce film Vatican 2024 a marqué les esprits et renforcé la réputation de Berger comme cinéaste audacieux.